D’aucuns supposent que le blason Z provient du Mitsubishi « Zéro », le très connu avion de chasse.
La marque « Prince » a été « fusionnée » avec Nissan comme d’autres entreprises à l’époque sous les directives du MITI pour les rendre plus compétitives contre les marques étrangères et non rachetée comme on l’interprète souvent avec notre vision occidentale.
Par la suite, Nissan a exporté sous le nom Datsun pour entre autres éviter que les GI américains ne fassent le lien avec les utilitaires Nissan croisés pendant la Seconde Guerre Mondiale et aussi sans doute, pour éviter d’entacher de honte le nom en cas d’échec.
Nissan a donc simplement tronqué le nom retenu pour son marché domestique de son modèle « Fairlady Z » et gardé simplement le « Z » qui a pour origine un simple code de dessin-type interne.
Il est usuel que nous, les occidentaux, ayons une tendance à imaginer « des histoires poétiques » pour combler notre manque de connaissances sur les faits réels concernant le groupe Nissan. On peut citer le fait par exemple que la « 240Z » n’ait été conçue que pour le marché nord américain à l’origine, lié à son fort succès commercial là-bas et à la taille de la voiture plus adaptée aux gabarits plus larges que les productions précédentes.
Par ailleurs, vu le succès aux USA et la prise au dépourvu des constructeurs nationaux, il est sans doute naturel de vouloir ramener un peu le crédit de la réussite « à la maison ». Autre exemple de cette littérature à vision centrée sur les USA, « le L24 était un L16 avec 2 cylindres rajoutés », car la 240Z était commercialisée là-bas après la 510 Bluebird équipée de son L16 4 cylindres… hors au Japon, l’antériorité revient bien avant tout cela au 6 cylindres !